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Historique

Histoire de la congrégation Notre Dame à Épinal

… que les Mères Religieuses de la Congrégation Notre-Dame soient en ce lieu d’Épinal à dessein d’y fonder un monastère pour servir l’utilité publique tant en y disant et faisant dire et célébrer le saint service divin selon leur profession et Institut à la gloire de Dieu et de sa très sainte Mère la glorieuse Vierge Marie, qu’à l’instruction des jeunes filles dudit Espinal qui leur seront mises en charge et admises à leur école…

Acte de fondation passé avec les bourgeois d’Épinal par devant Nicolas Caymant Tabellion le 15 octobre 1622.

En 1619, les bourgeois d’Épinal, désireux d’avoir aussi bien que la capitale lorraine leur école pour petites filles, quérir les sœurs de Notre Dame à Nancy.

Mère Alix Le Clerc, la supérieure du couvent bâti dans la Ville Neuve, reçut le sieur Didier Bricquel (apothicaire et bourgeois) envoyé en émissaire. Mais pour ouvrir une école, il fallait à la fois un bâtiment et des sœurs instruites. Or Pierre Fourier avait demandé de marquer une pause après avoir déjà ouvert 9 écoles en Lorraine et en France.

C’est Messire de Lénoncourt, Primat de Nancy qui décida Pierre Fourier, notamment en lui présentant une maison rue de la Maix qui pourrait accueillir les petites écolières.

À la fin de XVIIe siècle, comme une certaine prospérité réapparue, la Révérende Mère Madelaine Simon avec le soutien l’Abbé de Chaumousey, obtint que le frère Claude Bonnet mît ses talents d’architecte au service de la réfection de la maison.

La première pierre a été bénie le 15 mars 1700 et la congrégation prit possession des lieux le 2 octobre 1701. La bénédiction solennelle se fit le 18 octobre et permit d’honorer le frère Claude Bonnet en gravant une pierre en son nom (cette pierre se trouve depuis le 4 mai 2012 dans la chapelle de l’école).

En 1714, le quartier des pensionnaires et des classes externes vit le jour. Puis le cœur et le clocher furent baptisés le 16 juillet 1716.

Enfin, en 1728, l’église fut complètement restaurée. L’ensemble des locaux, composés d’une église, de deux corps de logis parallèles, reliés par le chœur des Religieuses ; à l’extrémité, posés en équerres, les classes et les lieux habités par les pensionnaires, le tout, entouré de jardins et de potagers, avait pour limites la rue des Halles, la rue de la Maix, la rue Haute et l’actuelle rue Jean-Maire.

Le 2 octobre 1792, les sœurs furent expulsées. Seules cinq religieuses demeurèrent à Épinal pour continuer l’instruction des petites filles. La moitié des sœurs étant alsaciennes, elles suivirent Mère Brobèque à Turckheim.

Le grand couvent restait, il devint le siège du tribunal, la caserne de la gendarmerie, des logis pour les vétérans et prison départementale. C’en était fini du premier monastère d’Épinal.

La nouvelle fondation de Verdun se développa rapidement et la Mère Alix de Fisson, Supérieure, reçut en location lors d’un de ses séjours à Paris une maison à Épinal. Elle décida alors de demander à Monseigneur Caverot, Évêque, d’installer un nouveau Monastère à Épinal. Les trois premières religieuses s’y installèrent en 1857 dans une maison sur le Cours.

Les trois premières et seules élèves dans un premier temps, furent Marie Barret de Fougerolles, Marie Bouchart d’Épinal, et Anne Lhommé de Saint-Dié. À la rentrée de 1859, il y avait 12 élèves. Mère Alix de Fisson fit l’acquisition de terrains (ces lots n’étaient-ils pas de ceux dont la révolution dépouilla le premier couvent, rue de la Louvière et Grennevo ?)

Rue Thiers, la première pierre fut posée le 21 juin 1860. 15 mois plus tard, la statue de Notre-Dame de Consolation, bénie le 8 août, dominait la maison à trois perrons (l’actuel bâtiment A) ou se préparait la rentrée de 19 pensionnaires.

La guerre de 1870 vient ralentir l’activité de l’école, et les salles de classe furent occupées par les soldats allemands jusqu’au 18 juin 1871. Monseigneur Albert de Briey comptait parmi ses ascendants, Mesdames Fresnel et d’Apremont ; jadis à Poussay, ces chanoinesses encouragèrent les débuts d’Alix le Clerc et ses compagnes. L’Évêque se montra d’une délicate bonté pour la Maison et son œuvre d’éducation.

L’année 1905 se termina par la loi de séparation de l’État et de l’Église.

En 1921, le climat anticlérical s’étant apaisé, le chanoine Curien demanda à la supérieure d’Arlon le retour des sœurs. Mademoiselle Moreau, dirigea ce ”renouveau” avec Yvonne Bougé, Amélie Mathieu, Yvonne Loevenbuck, Germaine Chompret, Aurélie Cochenet et Marie Louise Dujardin. En octobre 1922, 43 pensionnaires et 200 externes préparaient le brevet élémentaire puis le brevet supérieur et avec l’appui de l’Institution Saint Joseph et du chanoine Lacourt les études secondaires.
Pour accueillir tout ce monde, on entreprit des travaux de surélévation de l’internat et ainsi le 31 mai 1934, Monseigneur Marmottin vint bénir cette extension qui permettait dorénavant d’accueillir 65 internes et 306 élèves qui occupaient les nouvelles classes.

Le 4 mai 1947, on célébra avec les habitants à la basilique, la béatification de Mère Alix le Clerc.

En 1950, les ventes immobilières d’Arlon permirent de financer les travaux d’un nouveau bâtiment réunissant sous un même toit le jardin d’enfants et les classes des benjamines. Le bâtiment comprenait 9 salles de classe, une cuisine, une salle de gymnastique, et aux étages : cabinet de physique, deux dortoirs et le quartier des infirmeries.

En 1953, la Révérante Mère Marie de l’Incarnation remplaça la Révérante Mère Marie de la Nativité qui prenait la direction de la maison du cours Notre-Dame de Nancy, et poursuivit l’œuvre d’édification de la chapelle en 1957.

Histoire de Saint Joseph

1886

En octobre, on acquit un vaste terrain à Épinal sur le plateau des Corvées, et le 1er décembre on fonda, pour y bâtir un collège, la société Jeanne d’Arc.

1887

L’adjudication des travaux fut passée le premier mai avec l’architecte, M. Michaux qui fut d’ailleurs celui de la basilique de Domrémy.

1888

La rentrée des classes avec 190 élèves attirés par la réputation de Saint Nicolas se fit le 8 octobre.
Le 12 octobre, le P Sundhauser célébrait la Messe du Saint-Esprit dans la chapelle de l’Institution Saint-Joseph devant 200 élèves.
Le 25 juin, les locaux et la chapelle furent officiellement bénis par Mgr Duboin évêque missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit en raison de la vacance à l’Évêché de Saint-Dié depuis le décès le 10 novembre de Mgr Riey.

1905

La tempête anti cléricale a raison des effectifs de l’Institution qui n’est plus qu’un externat depuis 1902, professeurs et élèves du Grand Séminaire de Saint-Dié sont accueillis à Saint-Joseph suite à leur expulsion du domaine de Faucharupt.

1911

La société Jeanne d’Arc est en pourparlers avec la ville d’Épinal pour la vente des bâtiments de l’Institution Saint Joseph qui interviendra par acte notarié le 25 novembre. En même temps, les premières pierres du nouveau Saint Joseph étaient posées sur le terrain de la rue des soupirs.

1913

Le 8 mai Monseigneur Foucault bénissait solennellement le nouvel immeuble et remerciait l’architecte M. Mougenot et l’entrepreneur M. Hissler qui avaient su faire beau et grand avec des ressources limitées. La nouvelle Institution pouvait accueillir uniquement en internat les 80 premiers élèves.

1918

Au sortir de la Grande Guerre qui a mis à mal les effectifs des enseignants, Monseigneur Foucault, comme en son temps Monseigneur Briey, fait appel aux Pères de la Compagnie de Jésus pour sauver le collège. Ils resteront 14 ans, jusqu’à ce Saint Joseph retrouve son autonomie diocésaine.
Avec ce sens de l’adaptation aux milieux et aux temps qui caractérise depuis 4 siècles l’illustre Compagnie, les pères entreprirent de doter Épinal, centre industriel par excellence, d’une école professionnelle catholique en 1920.

1922

Devant l’afflux d’élèves attirés par la réputation du collège (140 élèves dont 105 internes), il fallut se résoudre à agrandir les locaux avec la construction du bâtiment central de 5 étages avec deux grandes salles d’étude, trois nouveaux dortoirs.

1935
Début des travaux de la chapelle et de la salle des fêtes.
Mais parce que le collège manque encore d’espace et parce que les loisirs sont devenus une des obligations professionnelles du collégien, cette même année une maison de campagne est acquise au-delà de Remiremont, sur une clairière à 900 mètres d’altitude au lieu dit la Sotière. L’œuvre naquit un peu sous le modèle de la Trinité de Lamarche grâce à la contribution des professeurs, des familles et de plusieurs membres de l’amicale. La société-École Buissonnière est publiée au Journal Officiel.

1994

Vaste projet immobilier qui entraîne la construction d’un gymnase et d’un bâtiment pour accueillir l’enseignement supérieur.

Histoire de Notre Dame Saint-Joseph

En 2005, après un an d’échanges, les deux tutelles décident de créer un nouvel établissement en cotutelle.
En 2007, un programme immobilier accompagne la restructuration des pôles de formation. Le LP hôtelier Notre Dame rejoint le site Saint-Joseph avec la construction d’une nouvelle école hôtelière et le lycée général descend lui sur le site Notre Dame avec la construction d’un pavillon des sciences.
L’établissement accueille à la rentrée 2005, 1100 élèves. À la rentrée 2020, ce sont plus de 1500 élèves, qui de la 6e à bac plus 5 sont présents sur les deux sites unifiés.